La
Sépulture de Renée Vivien (11 juin 1877 à Londres - 18 nov. 1909 à 6h45 à Paris) |
Le photographe Olivier Poncet et www.saphisme.com, amateurs des éternelles et des cimetières vous présentent le dernier site de Renée Vivien : "Chaque cimetière parisien a sa physionomie particulière. Celui de Passy, qui surplombe la place du Trocadéro, est un cimetière aristocratique. Les allées sont soigneusement ratissées, les tombes bien entretenues et les morts se trouvent en bonne compagnie. Ils acceptent parmi eux des artistes, mais d'une certaine classe : Réjane y voisine avec Debussy, Fauré avec Manet, Maris Bashkirseff repose dans un curieux mausolée de style russe. Tout à côté de l'entrée du
cimetière, une petite chapelle gothique, discrète, porte
sur ses murs l'inscription suivante : Ce texte est le début d'une conférence prononcée à "Arcadie" le 22 février 1961 par René Soral. Aujourd'hui quarante et quelques années plus tard, six années avant le centenaire de la mort de Renée Vivien la tombe est toujours fleurie par des "mains mystérieuses et fidèles". www.saphisme.com serait heureux que ces mains lui montrent leurs lignes de vie. John Tarn (1846-1886, rentier anglais, fils de commerçant enrichi) et Mary Gillet Bennet (née en 1856 aux Etats-Unis d'Amérique à Jackson Etat de Michigan, vivant à Honolulu) se marièrent le 16 août 1876 et eurent deux filles dont Pauline Mary Tarn, l'aînée, connue sous le pseudonyme de Renée Vivien née protestante à Londre le 11 juin 1877 et morte catholique à Paris le 18 novembre 1909. En
1878, le couple Tarn s'installa à Paris au 23, avenue de Boulogne.
Dès l'âge de neuf ans, Pauline fut orpheline, se sentit délaissée,
reçut néanmoins l'éducation bourgeoise de cette époque
et connut les pensionnats de jeunes-filles en région parisienne
et une grande amitié d'enfance avec Violette Shillito qui décéda
en 1901. " L'enterrement eut lieu à l'église
Saint-Honoré d'Eylau, place Victor-Hugo [...]. Vivien fut enterrée
dans le caveau familial du cimetière de Passy, où reposait
déjà John Tarn. Trouvant cette tombe trop modeste, Hélène
de Zuylen décida, en accord avec la famille, de faire bâtir
dessus une petite chapelle de style néo-gothique. Le monument une
fois édifié, la baronne y songea à y faire graver,
tant à l'intérieur qu'à l'extérieur, des vers
de Vivien. Chapelle de style néo-gothique de Renée Vivien construite par sa dernière amante Madame la baronne Hélène de Zuylen. © Olivier Poncet, 2003, photographe sur la demande
de Christine Esbérard webmastrice de www.saphisme.com |
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Bibliographie
: - Sappho Les Fictions du Désir 1546-1937 par Joan DeJean traduit de l'anglais (Etats-Unis) par François Lecercle éd. Hachette Supérieur, 1994. - voir bibliographie sur Sappho - Histoire de La Poésie Française en six volumes par Robert Sabatier, Ed. Albin Michel, 1975. Liens lesbiens : - voir ma page sur Renée Vivien - voir le site sur Renée Vivien http://www.vivien1900.com |
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